Palais de justice de Libreville (Gabonactu) Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Le procès de l’ancienne Première dame Sylvia Bongo et de son fils Noureddin Bongo Valentin s’est ouvert, ce lundi 10 novembre 2025, devant la Cour criminelle spéciale de Libreville, comme annoncé par les autorités gabonaises.
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Les deux anciens membres de la famille présidentielle sont poursuivis pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux, concessions illégales et plusieurs autres crimes économiques, aux côtés de dix coaccusés.
Lors de cette première journée d’audience, neuf accusés étaient présents, tandis que trois autres manquaient à l’appel, notamment Saliou Mouhamed Ali Océni, directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo, et dont la comparution a été reportée à mercredi prochain.
En revanche, Sylvia Bongo et Noureddin Bongo Valentin seront jugés par contumace, leur absence ayant été constatée par la Cour.
La salle d’audience, ouverte au public, a connu une forte affluence. De nombreux curieux, journalistes et citoyens ont tenté d’assister à cette première journée historique, marquant un tournant dans la lutte contre la corruption au Gabon.
À l’extérieur du Palais de justice de Libreville, plusieurs manifestants se sont rassemblés pour réclamer justice et vérité.
Parmi les slogans brandis sur les pancartes, on pouvait lire :
« 50 ans de prison pour Sylvia »,
« Le peuple veut les tonnes d’or envoyées à l’étranger »,
ou encore « Non aux Bongo » .
Des mots forts qui traduisent la colère et la lassitude d’une partie des Gabonais, déterminés à tourner la page d’un demi-siècle de règne familial.
Le procès devrait se poursuivre jusqu’au 14 novembre 2025.
