L’ex première dame Sylvia Bongo et sont fils Noureddin Bongo Valentin Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Ce lundi 10 novembre 2025, la Cour criminelle spéciale de Libreville s’apprête à juger Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin pour détournement de biens publics, blanchiment de capitaux, concessions illégales et plusieurs autres crimes économiques.
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Dans une interview accordée au magazine Brut, le fils aîné de l’ex-président a rejeté ces accusations, évoquant les conditions de leur détention et les violences qu’ils auraient subies. Il a également exprimé son souhait que les Gabonais retrouvent la liberté qu’ils attendent depuis longtemps.
Le procès se tiendra en l’absence des accusés et de leurs avocats.
Le procureur général près de la Cour de cassation, Eddy Minang, a précisé que cette procédure est conforme à la loi : « L’article 145 du Code de procédure pénale dispose que l’accusé renvoyé devant la Cour criminelle qui ne peut être arrêté ou qui ne se présente pas suite à la notification est jugé selon la procédure de contumace » , a-t-il rappelé.
À l’approche de l’ouverture du procès, plusieurs vidéos filmées par Noureddin Bongo Valentin en caméra cachée ont été diffusées, compromettant l’image de certaines autorités gabonaises, selon des observateurs.
Le vendredi 7 novembre, le porte-parole de la présidence de la République a dénoncé « une tentative de déstabilisation et de communication d’influence » et assuré que « quel que soit le nombre de vidéos, le procès s’ouvrira le 10 novembre prochain » .
