Santé et bien-être Société Économie Politique Environnement Fait-divers Monde Sports Culture / Arts

La 5ᵉ République confrontée au fléau de l’insécurité urbaine


La 5ᵉ République confrontée au fléau de l’insécurité urbaine

Un quartier de Libreville Credit:© 2025 D.R./Le Radar

À Libreville et dans ses environs, la peur s’impose comme une réalité quotidienne. Certains quartiers, comme Alenakiri à Owendo, vivent sous la menace constante des braquages.

Pas un jour ne passe sans que des cas de braquages, de meurtres ou d’enlèvements ne soient signalés à Libreville.

L’avènement de la 5ᵉ République n’a pas réussi à enrayer cette spirale inquiétante. À Alenakiri, la peur est devenue la norme : à la tombée de la nuit ou lors des grandes pluies, sortir relève d’un pari risqué.

Lundi dernier, deux jeunes femmes ont été agressées dans leur quartier, sous le regard impuissant des riverains. Face au manque de présence policière, les habitants tentent de s’organiser pour assurer leur propre sécurité. Mais la crainte reste omniprésente : marcher seul, après la tombée de la nuit ou même en plein jour, est perçu comme un danger quasi certain.

Les chiffres confirment cette inquiétude. Selon les données du ministère français des Affaires étrangères (septembre 2025), relayées sur le site Saddy.fr, la criminalité nocturne explose après 22 h dans les zones urbaines.

Libreville et Port-Gentil concentrent 75 % des incidents, dont 60 % de vols à l’arraché, ciblant principalement les touristes. Un constat alarmant qui souligne l’urgence d’un renforcement de la sécurité nocturne dans les grandes villes du pays.

Commenter l'article