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Libreville : la bataille des femmes commerçantes pour vendre dans les établissements scolaires


Libreville : la bataille des femmes commerçantes pour vendre dans les établissements scolaires

Une femme commerçante Credit:© 2025 D.R./Le Radar

À Libreville, de nombreuses femmes se tournent vers le commerce pour subvenir aux besoins de leurs enfants, notamment pour financer leur scolarité.

Pour éviter que les élèves ne quittent l’école pendant les heures de cours, certains responsables autorisent ces femmes à vendre au sein des établissements scolaires.
Mais les conditions d’autorisation suscitent des interrogations.

Au lycée technique d’Owendo, où notre rédaction s’est rendue ce mercredi 8 octobre 2025, un membre de l’administration révèle que 50 dossiers de femmes commerçantes ont été déposés pour seulement 8 places disponibles dans un établissement qui compte cette année 3 500 élèves.

Les dossiers ont été transmis au ministère de l’Éducation nationale, à la Direction de l’Orientation et de la Vie Scolaire (DECOS), chargée de l’organisation des activités parascolaires, de l’action sociale, de la sécurité et de l’hygiène, ainsi que du suivi des stages et des relations avec les parents et les opérateurs économiques.

Chaque bénéficiaire doit s’acquitter d’un montant annuel de 50 000 F CFA, en plus d’un loyer mensuel fixé selon le box attribué, variant entre 30 000 F CFA et 100 000 F CFA.

Pour ces femmes, l’inquiétude est grande. L’une d’elles confie : « Même en payant la somme demandée, rien ne garantit d’obtenir une place. Et si la demande est rejetée, l’argent n’est pas remboursé ».

Cette situation soulève des questions sur la transparence et l’équité du processus d’attribution des espaces commerciaux au sein des établissements scolaires.

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