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Harold Leckat libre, mais le débat sur la liberté de la presse reste entier


Harold Leckat libre, mais le débat sur la liberté de la presse reste entier

Le journaliste Harold Leckat Credit:© 2025 D.R./Le Radar

Le journaliste et directeur de publication de Gabon Média Time (GMT), Harold Leckat, a été remis en liberté le vendredi 7 novembre, après avoir passé plus de deux semaines à la prison centrale de Libreville.

Selon un communiqué publié par la direction de GMT, cette détention faisait suite à une plainte déposée le 9 octobre dans le cadre d’un litige commercial opposant Global Média Time , l’agence de communication dirigée par Harold Leckat à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), une institution financière publique.

Plusieurs organisations et personnalités de la société civile ont rapidement dénoncé ce qu’elles considèrent comme une affaire à connotation politique, estimant qu’il s’agissait d’une tentative de faire taire une voix critique et indépendante.

Le journaliste avait été écroué le 20 octobre à la prison du Gros-Bouquet pour des accusations de détournement de fonds publics, des faits que ses avocats ont vigoureusement contestés.

Dans un communiqué, l’association SOS Prisonniers Gabon s’est félicitée de cette issue :

« Sa libération intervient après plusieurs appels lancés par des voix de la société civile et de la diaspora en faveur de sa mise en liberté. C’est une nouvelle encourageante pour toutes les personnes attachées à la justice et à la liberté de la presse. »

La libération de Harold Leckat marque une évolution positive dans une affaire qui a suscité une large mobilisation au sein des milieux médiatiques et des défenseurs des droits humains au Gabon.

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