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François Ndong Obiang, ministre fragilisé par une série de scandales judiciaires


François Ndong Obiang, ministre fragilisé par une série de scandales judiciaires

François Ndong Obiang Credit:© 2025 D.R./Le Radar

Malgré la confiance supposée du chef de l’État, François Ndong Obiang, ministre de la Réforme des institutions, se retrouve au cœur de plusieurs affaires judiciaires. Des accusations de faux, d’occupation illégale et un litige autour du siège du parti Réagir entachent son image et interrogent sur l’éthique politique au sein de la Vᵉ République.

« François Ndong Obiang a la confiance du président de la République. Il reste droit dans ses bottes malgré cette tempête passagère. C’est un soldat au service du chef de l’État », rapportait le média en ligne Gabonclic.infos le 11 septembre, citant une source proche du ministre.

Pourtant, l’ancien membre du parti Réagir, dont il a été exclu en 2024, est aujourd’hui rattrapé par plusieurs scandales. Lui et trois collaborateurs sont accusés d’avoir vidé le siège du parti situé au bas de Gué-Gué, entraînant une plainte du locataire des lieux, Félix Bongo.

Le ministre doit désormais répondre devant le tribunal correctionnel de faux et usage de faux, de violation de domicile et d’occupation illégale. Une situation qui entache la crédibilité du gouvernement et alimente le débat sur la moralité des responsables politiques.

Si son maintien au gouvernement repose pour l’instant sur le soutien du chef de l’État, certaines voix s’élèvent pour réclamer sa démission au nom de l’éthique républicaine.

En mars dernier, la Cour constitutionnelle avait déjà invalidé la candidature à l’élection présidentielle de Michel Ongoundou Loundah, mettant en lumière les tensions internes au sein du parti Réagir. Mais François Ndong Obiang, jouant de sa proximité avec le président, s’est obstiné, donnant l’image d’un responsable politique convaincu que la justice demeure sous influence. Mal lui en a pris.

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