Les étudiants de l’USTM dans une chambres Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Le mouvement d’humeur entamé le 14 octobre 2025 à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) se poursuit. Les étudiants réclament de meilleures conditions d’études et demandent désormais l’intervention directe du chef de l’État pour débloquer la situation. Les cours sont à l’arrêt depuis le début de la grève.
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Selon plusieurs témoignages, l’État aurait affecté 5 000 nouveaux bacheliers à cet établissement universitaire, alors que les infrastructures sont déjà saturées. Dans certaines chambres, ils seraient jusqu’à 9 voire 12 à partager le même espace, dans des conditions jugées « inacceptables » par les étudiants.
« La grève va continuer jusqu’à ce que le président intervienne. Du coup, aucune activité scolaire n’a lieu pour le moment. L’État a envoyé 5 000 nouveaux bacheliers, sauf qu’il y a un gros problème de logement. Les chambres sont surchargées et les conditions de vie sont très mauvaises » , a confié un étudiant à notre rédaction ce lundi 20 octobre 2025.
« Certains dorment à la belle étoile », a-t-il ajouté.
Inaugurée en 1986 par feu Omar Bongo Ondimba, l’USTM à Franceville dans la province du Haut-Ogoouée est le premier établissement scientifique du Gabon. Elle forme dans les domaines technologiques et scientifiques, et ses programmes sont arrimés au système LMD depuis 2007. L’université délivre des diplômes allant du DUT au doctorat.
Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée de la part des autorités compétentes.
