Le conseiller Bruno Ondo Mintsa au cours de la déclaration de presse Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Invalidé par la Cour constitutionnelle pour les législatives du 27 septembre, François Ndong Obiang dit respecter la décision et appelle ses militants de REAGIR à rester fidèles à leurs convictions, malgré la crise de leadership qui secoue le parti.
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Le président de la tendance REAGIR, François Ndong Obiang, a annoncé vendredi 12 septembre à Libreville, par la voix de son conseiller Bruno Ondo Mintsa, qu’il accepte la décision de la Cour constitutionnelle invalidant sa candidature ainsi que celles des membres du parti aux élections législatives et locales du 27 septembre 2025.
« Face à la décision irrévocable de la Cour, qui exclut toutes les candidatures de notre parti aux prochaines législatives, nous, membres du bureau exécutif, affirmons notre respect pour cette institution » , a déclaré son conseiller.
Tout en qualifiant cette décision « d’acte souverain », Bruno Ondo Mintsa a rappelé que le parti reste conscient de la « responsabilité historique » qu’elle implique. REAGIR a également salué « l’engagement et la bravoure » de ses candidats, soulignant que « la privation d’un droit n’éteint pas la flamme des convictions ».
Cette invalidation n’est pas une première pour la formation politique. En mars dernier, la candidature à l’élection présidentielle de Michel Ongoundou Loundah, représentant l’autre aile de REAGIR, avait déjà été rejetée suite à un recours introduit par le camp Ndong Obiang. Une situation que d’aucuns résument par l’expression bien connue : « l’arroseur arrosé ».
Selon plusieurs observateurs, le mouvement REAGIR demeure fragilisé par un bicéphalisme latent, qui rend difficile l’identification claire de son véritable leadership.
