Une capture de la vidéo Credit:© 2025 D.R./Le Radar
Une vidéo datant du 13 mai 2025, publiée récemment sur les réseaux sociaux par une internaute connue sous le pseudonyme de “Princesse De souba”, relance la polémique sur la mise en résidence surveillée de l’ancien président Ali Bongo. Sylvia Bongo son épouse et son fils Noureddin Bongo qui avaient rejoint Ali Bongo à la maison ou il était en résidence surveillée après leur libération.
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Ces derniers étaient incarcéré une partie du temps au sous sol de la présidence et l’autre parti à la prison centrale de Libreville
Les faits remontent au lendemain du coup d’État.
Les images, rapidement devenues virales, soulèvent des interrogations sur la conduite de la justice sous la Transition.
Une séquence d’une vingtaine de minutes circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Elle montre, selon plusieurs sources, une scène tournée à la résidence surveiller de l’ancien chef de l’État Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo et leur fils Noureddin
Sylvia Bongo et sont fils venaient alors d’être libéré après vingt mois de détention, consécutifs au coup d’État du 30 août 2023.
Dans la vidéo, plusieurs hauts responsables judiciaires se présentent pour leur faire signer un protocole d’accord, en l’absence de leur avocate, Me Gisèle Eyué. Parmi les personnes identifiées :
• Nancy Engandzas, première présidente de la Cour d’appel ;
• Eddy Minang, procureur général près la Cour d’appel ;
• Diane Moussounda, agent judiciaire de l’État ; par ailleurs belle sœur du président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema.
• Davy Nzassi, avocat de l’État ;
• Justine Agondjo Reteno et Hamard Moutsinga, également avocats de l’État ;
ainsi que trois militaires visibles dans la pièce.
La scène, digne d’un film d’action, suscite la stupeur. Beaucoup y voient la preuve d’un procès sous contrainte, mené sur instruction du Président Brice Clotaire Oligui Nguema,
Les images montrent un Ali Bongo lucide et combatif, refusant de signer sans garanties, et dénonçant la spoliation de ses biens ainsi que l’inaction de la justice. À ses côtés, Sylvia Bongo semble attentive et soutenante, tandis que Noureddin observe avec prudence la scène tendue.
Fait marquant, la présidente de la Cour d’appel admet à un moment que sa décision est déjà rédigée, laissant planer le doute sur l’impartialité de la procédure.
Encadrée par des militaires, la rencontre prend alors des allures de négociation sous pression.
Certains observateurs estiment que le départ d’Ali Bongo présenté comme un exil médical serait en réalité une libération conditionnée à un protocole de silence, avec en toile de fond un procès suspendu servant de moyen de chantage politique.